Un petit peu déçu ! On avait gardé du Forester ancienne génération le souvenir d’un SUV sans fioriture ni chichi, un vrai 4X4 un peu rustique, super efficace en tout terrain, raisonnablement confortable sur route. Bref un véhicule pas tape à l’œil, sobre, plutôt agréable à conduire. La nouvelle génération rompt avec ce passé de modestie pour céder un peu à la mode bling bling en tout cas dans sa livrée dite sportive.
Notre modèle d’essai 2.0 D Sport, noir, bénéficie d’un bouclier avant spécifique et torturé avec des antibrouillards nichés dans deux échancrures et des jantes noir et argent à la mode chez les designers auto. Subaru les a déjà expérimentées sur son XV, Renault, Mercedes, Citroën, les constructeurs coréens et d’autres sacrifient volontiers à cette tendance par franchement esthétique. Question de goût.
Mieux vaut donc choisir un Forester en version de base ou Premium même si globalement le dessin de ce 4X4 permanent a perdu en simplicité ce qu’il a gagné en modernité. Pas concluant.
Reste un véhicule de très bonne facture, plus spacieux que l’ancienne génération, un peu mieux fini, avec des plastiques moussés sur la planche de bord (mais encore brut sur les portières).
Côté équipement le constructeur nippon est dans la norme actuelle grâce aux packs et options (démarrage sans clef, GPS, hayon électrique….).
Une incongruité : le système bluetooth qui interdit de composer un numéro de téléphone ou rechercher un appel en roulant. Étrange !
Côté mécanique, rien à dire. Le moteur Boxer diesel 2 litres, 4 cylindres à plat, turbocompressé, est fidèle à lui même : souple, nerveux (147 chevaux), et finalement ni trop bruyant ni trop vibrant, bien épaulé par une boite manuelle à 6 rapports toujours un peu dure. Seul bémol, le freinage, médiocre. Mais globalement la conduite du Forester conserve toutes ses qualités. Une fois installé au volant on retrouve les bonnes sensations que procure cet chouchou des montagnards : sécurité, fiabilité, précision de la direction, robustesse du moteur.
J’aime bien : le côté un peu rustique de la conduite
J’aime pas : la nouvelle esthétique trop clinquante
Fiche technique
Tarifs :
Gamme essence à partir de 29 900 euros
Gamme diesel à partir de 29 900 euros
Modèle d’essai : Forester 2.0 D Sport
Tarif : à partir de 33 900 euros
Bonus/Malus : + 400 euros
Note Globale : 13/20
Conduite 12/20 (Moteur — puissance, couple, bruit — boîte de vitesse — réactivité, étagement, fluidité commandes — direction — souplesse, maniabilité, précision – freinage)
Vie à bord 16/20 (Commandes — ergonomie, esthétique — espace — habitacle, modularité, rangements — volume coffre, visibilité — arrière, avant, latérale)
Confort 12/20 (sièges, suspensions)
Esthétique 12/20 (extérieur, intérieur)
Budget 12/20 (prix d’achat, bonus/malus)
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1 commentaire
BAMV
Comme quoi … tout est subjectif. Pour ma part je suis propriétaire d’un ancien Forester et je vais le remplacer par cette version qui me plait beaucoup sur le plan esthétique.
Le vrai plus par rapport à la concurrence reste à mon avis le moteur boxer. Une fois qu’on y a goûté difficile de revenir à un moteur en ligne.
Ozen