Nous aussi sommes tombés sous le charme de la voiture de l’année. Philippe Flamand a conduit la version Tdi 90 Sportline avec la boîte DSG ; il est encore sous le charme. Quant à moi, j’attends avec impatience une version turbo essence équipée de la même transmission. Nous tiendrons là la vraie héritière de la Golf GTI première génération. Mais donc en attendant, régaler-vous avec la diesel survitaminée de l’ami Philippe.
A des années lumières de la frivole C3 et ses airs aguicheurs, la Polo, élue voiture de l’année 2010, affirme d’emblée son sérieux. Pas de doute c’est du solide, du germanique. Maîtres mots : sobriété et élégance. Le lifting a aiguisé ses traits, la qualité est fidèle à la tradition maison. On est dans le cossu, le bien fini, avec une exigence digne de modèles de classe supérieure. Confortable (mais oui….), silencieuse (très), agréable à conduire, et surtout sécuritaire, avec cette impression de solidité qui fait croire que rien ne peut vous arriver. En revanche cette rigueur janséniste se paye cash : l’habitacle est triste et sévère. Ici pas de fantaisie colorée, même pour le système audio-GPS (à écran tactile). L’espace est restreint, et comparé à la C3 le pare-brise apparaît ridiculement petit, avec un rétroviseur immense qui nuit à la visibilité. Du point de vue mécanique le bloc TDI 90 ch pâtit du poids important (1,180 kilos) de cette petite citadine. Du coup la Polo semble lourde au démarrage et peu agile en parcours urbain. Mais l’arme fatale de cette mini-golf demeure sa boite automatique DSG 7 vitesses, facturée 1600 euros. Le nec plus ultra. Réactive, précise, d’une très grande souplesse, elle offre pour cette catégorie de véhicule l’agrément de conduite en ville d’une très grande berline. Chapeau !
Prix : de 11990 euros à 20900 euros.
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