Les nouveaux cabriolets « junior » des grandes marques allemandes remettent au goût du jour les découvrables en toile. L’ami Philippe Flamand s’est dévoué pour prendre en main la petite série 1 de BMW. Voici ses impressions.
La série 1 trois portes m’avait enthousiasmé. Le cabriolet confirme sur presque tous les plans. D’abord du point de vue esthétique. Optant pour la tradition à une époque où semble régner en maître désormais le toit rigide des coupés cabriolets (CC), BMW a fait le choix d’une véritable capote en toile à la qualité toute germanique. Résultat : une très bonne insonorisation quand la bête est couverte (avec une lunette arrière en verre qui garantit une excellente visibilité) et une très belle fluidité de ligne quand le cabriolet prend ses droits, grâce aux arceaux inapparents (à déclenchement automatique) et au capot dans lequel la capote disparaît une fois repliée. Temps de la manœuvre : 22 petites secondes montre en mains, l’opération pouvant être effectuée en roulant jusqu’à 40 km/h. Idéal en ville. Dommage que la télécommande de déverrouillage des portes ne soit pas également opérationnelle pour capoter-décapoter à distance.
A l’intérieur , le savoir-faire béhème domine : ergonomie de conduite, équipement haut de gamme, GPS remarquable d’efficacité , cuir, bois et volupté. Tout est parfait.
Coté mécanique là aussi rien à redire. Le quatre cylindres essence de 170 chevaux assure , à condition d’être sollicité, même si le six cylindres en ligne de la 125i est sans conteste le véritable choix plaisir. Ne serait-ce que d’un point de vue sonore. En outre la technologie du stop and drive (couplé à la récupération de l’énergie au freinage) permet de réduire de façon notable la consommation d’essence (entre 5 et 9 litres aux 100) et d’éviter à la belle tout malus environnemental pénalisant. Seul point noir l’habitabilité arrière de ce faux roadster qui dispose pourtant du chassis de la série 1 coupé, plus long de 12 centimètres que celui des berlines trois et cinq portes. Mais après tout cette mini béhème cabriolet s’adresse en priorité aux célibataires et aux couples d’amoureux.
A partir de 35 400 euros.
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